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[TAGL 81] Visite au Musée d’Art Contemporain de Lyon pour la biennale « Les voix du fleuve, crossing the water »

Par MARIE SCHERMESSER, publié le jeudi 21 novembre 2024 12:08 - Mis à jour le vendredi 13 décembre 2024 10:20
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Mardi 19 novembre. les élèves de terminale du groupe spécialité LLCE anglais de Mme Schermesser se sont rendus au Musée d’Art Contemporain de Lyon pour la biennale « Les voix du fleuve, crossing the water »

La biennale se déroule sur divers lieux d’exposition dans Lyon et alentours mais elle a un thème commun : notre relation aux autres, au monde qui nous entoure. Thème choisi pour Lyon qui est à la confluence de deux fleuves, un titre en anglais aussi car c’est une langue qui est commune à de nombreuses personnes dans le monde.


 

Les élèves se sont interrogés sur les intentions des artistes, ont essayé d’analyser les messages des œuvres avec l’aide d’une médiatrice du musée.

 
 

Ils ont réfléchi dans un premier temps à la relation que nous avons à notre corps. Nous en avons souvent une perception négative en raison des messages et des injonctions de la société et des réseaux sociaux où les corps sont parfaits. C’est une forme de violence qui nous est imposée. L’artiste, Chantal Akerman, par sa vidéo nous encourage à ne plus être nos propres ennemis et à cesser les critiques envers nous-mêmes. C’est un aspect qui a vraiment interpellés nos élèves.

Puis, ils ont découvert un autre artiste (Robert Gabris) qui illustre notre rapport aux insectes, ces animaux que nous détruisons par tous les moyens possibles. Elle réalise des collages, installations d’hybridations homme-insecte qui montrent que les insectes nous apprennent l’importance d’être ensemble comme les fourmis qui se rassemblent et s’organisent pour vivre. Les insectes nous apprennent l’importance de ne pas négliger ce qui est minuscule ou presque invisible…

  

La partie de cette exposition qui est la plus sensible est sans doute notre relation au monde politique et aux chaos que les hommes créent. Nous avons traversé une salle qui présente un plan lumineux de Gaza réalisé par l’artiste Tayzir Batniji, né à Gaza en Palestine. À travers diverses installations, il montre l’isolement de ceux qui vivent la guerre, la difficulté d’être né dans un état qui n’est pas reconnu. Il interroge la sphère intime et l’espace public. Il expose les empreintes des passants inconnus sur le bitume mais aussi les photos des clés de ceux qui ont dû quitter leurs maisons précipitamment. Chaque porte-clés raconte une personne, une histoire. L’histoire intime qui rejoint l’Histoire.


 

La visite s’est terminée sur des coussins pour un dernier échange sur cette visite extrêmement intéressante et enrichissante.