Le même thème qu’au MAC est abordé : notre relation à l’environnement mais ici, en raison du lieu, sur le versant rituel et soin. La médiatrice nous a présenté certaines œuvres emblématiques de l’exposition.

Tout d’abord, l’installation de Guadalupe Maravilla a embarqué les élèves dans un univers onirique. Cet artiste d’Amérique centrale livre deux événements traumatiques de sa vie pour s’adresser au collectif. En effet, il a dû quitter son pays seul avec un passeur pour rejoindre ses parents partis en éclaireurs en Amérique pour fuir la guerre civile. Puis, jeune, il a dû affronter l’épreuve d’un cancer. Les élèves ont observé les totems qui convoquent des rituels et livré leurs impressions à notre médiatrice.

Dans la même grande pièce, nous avons observé une œuvre singulière : une table faite de sel et des flacons qui pourraient être des lacrimères. Ils évoquent aussi l’eau associée à de nombreux rituels. Ces flacons de sel entrent en résonnance avec les magnifiques flacons de l’apothicairerie.

Les élèves ont aussi retrouvé les œuvres d’Annette Messager. À travers ses animaux naturalisés et masqués dissimulés dans les boiseries, elle nous fait réfléchir à notre relation à l’animal. Depuis l’enfance en passant par la chasse ou l’évocation de la mort, son installation interroge le vivant.

Les élèves ont aussi découvert Florian Memin et sa violette géante inquiétante, Hajar Satari qui interroge la relation du corps à la nature, et la magnifique tapisserie de S. Husky qui a fait réfléchir les élèves, à travers « les oiseaux semant la vie », à notre impact sur la nature vivante.

En résumé, un beau prolongement de notre première visite avant les vacances de Noël. Les élèves ont été séduits !