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[1HGGSP2 + TAGL82] Les « Rencontres de l’info » organisées par TF1 et LCI en partenariat avec le CLEMI de Lyon :

Par SEGOLENE ROYON-CHALENDARD, publié le jeudi 30 janvier 2025 13:22 - Mis à jour le jeudi 30 janvier 2025 13:22
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Mardi après-midi des élèves de spécialité HGGSP de Mme Dilly et de LLCE de Mme Schermesser ont participé à une rencontre en visio à laquelle de nombreux élèves de lycée de l’académie, des élèves d’IUT et des lecteurs du Progrès étaient conviés.

Le but de cet entretien était d’analyser la façon dont les journalistes travaillent pour réaliser les journaux télévisés et comment, en particulier, ils ont couvert les élections américaines qui ont vu l’élection de Donald Trump avec son lot de Fake news.


Les participants ont insisté sur l’importance d’éveiller le sens critique des jeunes à l’heure des réseaux sociaux, de travailler sur l’éducation aux médias car les sources numériques sont multiples et elles disent tout et son contraire.


 Étaient présents sur le plateau : Anne-Claire Coudray (présentatrice et rédactrice en chef TF1) – Cyril Auffret (rédacteur en chef du journal du week-end TF1) – François-Xavier Ménage (grand reporter) et Luc Chaillot (Envoyé spécial aux États-Unis).


 

Les intervenants ont expliqué la différence entre le journaliste présentateur qui, en France, reste normalement neutre, l’éditorialiste qui lui donne son avis sur un plateau et le reporter qui donne son impression sur un événement en montrant ou filmant ce qu’il voit.


 Les explications ont été claires sur la différence entre le traitement de l’information aux États-Unis et en France. Aux EU, lors des élections présidentielles par exemple, pas de temps de parole réglementé entre les candidats. Seule la capacité des candidats à acheter de l’espace dans les médias gère le temps de parole et d’intervention.


 De même, la TV américaine inonde les auditeurs d’opinions quand notre TV gère plutôt des faits. La dérégulation du contrôle d’Instagram et FB ne va pas arranger les choses car les insultes raciales par exemple ne seront pas censurées quand un gros mot l’est toujours.


 Les intervenants ont enjoint les jeunes à exercer leur sens critique, à trier les images fabriquées par l’IA qui sont de plus en plus difficiles à déceler, à s’attacher aux faits, à croiser les sources car c’est la démocratie qui est en jeu.


 Une rencontre très intéressante qu’ Anne-Claire Coudray a conclue en disant que « les sociétés ont les médias qu’elles soutiennent et qu’elles méritent ».