La médiatrice a tout d’abord expliqué l’origine de la construction du musée soit une abbaye royale au 8e siècle, érigée comme un palais romain imposant sur la place aujourd’hui. Puis transformée en musée par Napoléon Bonaparte, collectionneur quelques fois sans scrupules quant aux acquisitions…

L’histoire du portrait a commencé dans les collections de l’Égypte ancienne avec les visages représentés sur les sarcophages. Des visages calmes, sereins mais qui regardent dans l’au-delà. Les dessins sur les sarcophages illustrent l’importance d’un support pour l’âme afin d’éviter l’oubli.

Les élèves ont ensuite remonté le temps : représentations chez les Grecs où le portrait est associé à l’affectif, chez les romains qui ont une statuaire très fidèle et non idéalisée du personnage, tableaux du XVIIe siècle toujours sérieux pour montrer la maîtrise de soi, l’utilisation de la couleur dans les portraits et leur importance, les différents attributs pour catégoriser le sujet, la peinture hollandaise et ses portraits de femmes, la période romantique, les impressionnistes pour finir avec Picasso et sa représentation provocante de la femme assise sur la plage tout en géométrisation des formes.

Un parcours vraiment intéressant qui s’inscrit dans notre thématique « portraits et autoportraits », ou comment l’artiste se représente et comment nous recevons ces représentations pour mieux connaître celle ou celui qui les a réalisées.